Ils en parlent...Pêle-mêle
1000 Mercis...
Le figaro
Cette entrepreneuse très en vue a perdu son entreprise dans des conditions très tortueuses. Avec un roman, elle veut aujourd’hui laver son honneur.
Les influenceuses
"Dns une vie de roman, Michèle Assouline aurait pu être l’héroïne du Projet Mpumalanga (AZ éditions). Elle se serait appelée Marie Dalmasso. Elle aurait fondé et dirigé la société Rapsco, une pépite industrielle spécialisée dans l’extraction et la commercialisation de charbon. Elle aurait quarante ans et tout le pouvoir du monde à ses pieds. Elle serait une femme puissante, une femme riche, une femme d’influence. Elle serait la working girl survolant l’avenue Foch. Elle aurait même un siège de vice-présidente du Medef Paris, chargée de l’international. Elle serait aussi élue, conseillère LR du XVIe arrondissement. La presse économique et la presse féminine la flatteraient jusqu’à plus soif. Et puis tout se serait arrêté net. Dans ce roman de ligne low cost (la mondialisation aérienne a remplacé la littérature de gare), l’intrigue laisse voir toute une meute de prédateurs russes, et le sabotage minutieux de son empire minier en Afrique du Sud. Marie Dalmasso sauvera-t-elle son entreprise de la liquidation, et des carcajous de l’Oural ? On peut oublier franchement le roman, mais pas vraiment ce qui le sous-tend."
Babelio
"Quelle saga historique! le XIXème siècle la révolution industrielle, l'exposition universelle dans la France de Louis -Napoléon avec les premiers balbutiements du progrès social et ses remous politiques...Le coup d'État qui signe la fin du second empire, en instaurant la 3ème République. Un petit jeune homme très entreprenant Louis-Joseph Maé fonde une cristallerie à Clichy. Nous voici plongés au coeur de la famille Maé. Tous les personnages qui la compose nous entraînent dans une aventure sans précédent haute en couleurs sous la plume talentueuse de Stéphane Nolhart. Notons au passage que la cristallerie est une longue, très longue histoire d'amour, la lignée des belles choses que les souverains de France ont partagé, puis exporté avec d'autres têtes couronnées en Europe, la Russie, le monde entier. À l'heure où les scientifiques se creusent la tête pour marquer ce siècle de leur empreintes. Nous voici plongés dans un roman où l'histoire prédomine avec un grand H."
Les mots partagés
​"Envie de vous détendre, de refermer le livre le sourire aux lèvres ?
Blackbook est pour vous, un vrai régal, un moment de pure détente.
Stéphane Nolhart est un auteur que j'ai toujours apprécié de par sa gentillesse et l'humour qu'il met dans chacun de ses livres.
Je parle d'auteur mais en fait c'est le mot écrivain qu'il faut employer pour parler de Stéphane, car il a une plume très convaincante, fluide et habile. Et j'aime lire un livre bien écrit. Donc de ce point de vue là je n'ai pas été déçue.
Et l'histoire ? Pas déçue non plus. Blackbook raconte l'histoire d'un écrivain dont le roman édité ne marche pas du tout. Pour subvenir à ses besoins il est ce qu'on appelle « nègre » littéraire, c'est-à-dire qu'il offre sa plume pour écrire la vie de gens connus ou inconnus. Là, son éditeur l'envoie à la montagne pour écrire la biographie d'une femme qui, dans un temps éloigné, a eu son heure de gloire. Etienne Darc, l'écrivain de l'ombre, va très vite baigner dans un cadre un peu surréaliste au milieu d'êtres un peu déjantés…
Mais au-delà de cette histoire très drôle se cache aussi celle d'un homme confronté soudain à la réalité de sa vie, ce qu'il est vraiment et ce qu'il veut vraiment. Ce séjour d'une semaine en dehors de tout va être une introspection sur lui-même.
Et puis la tendresse n'est pas en reste dans ce roman."
Impudique.net
"En littérature, faire rire n'est pas un exercice facile. Pourtant, Stéphane Nolhart y réussit pendant un roman entier.
Dans Blackbook, vous croiserez des personnages loufoques et dérangés dont je ne vous dirai rien mais prenez quand même garde à Kill Bill.
Avec un talent évident, l'auteur utilise tous les mécanismes de l'humour, les figures de rhétorique et l'implicite pour railler la condition d'un écrivain célibataire, amoureux des femmes et vénérant l'écriture comme un Art majeur. C'est frais, inventif et rythmé. Miam miam !"
François Alquier
Intw croisée Vinc-Nolhart
Vinc, interview croisé au Polo Club de Paris
François Alquier, février 2012
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​Ainsi le 4 octobre dernier, je me retrouve au Polo de Paris. En compagnie d’une compagnie qui n’est pas mon monde et parmi laquelle je ne me sens pas particulièrement à l’aise. Ce que je peux dire, c’est que toutes les personnes que nous a présentées Vinc pendant le déjeuner ont été tout à fait charmantes. Un bel accueil, du bon vin, de jolies femmes, j’ai connu de pires moments dans ma vie professionnelle. Ici, nous voyons Stéphane Nolhart en pleine discussion avec le peintre Vinc, à notre arrivée sur place
Après les agapes, nous nous sommes installés, Vinc, Stéphane Nolhart et moi, à l’intérieur du club pour une petite causerie autour de ce livre Vinc, Peintures 1989/2011.
Avant l’interview, voici la présentation du livre par Koryfée :
Rencontre entre Nolhart, l'écrivain parisien, et Vinc, l'artiste cosmopolite, deux acteurs de la création contemporaine: littérature française et peinture «Post-Pop Art» réunies...
A travers six cents illustrations en couleurs et une biographie du peintre, Stéphane Nolhart nous peint un tableau chatoyant de celui surnommé « le fils de Wahrol ». Touche par touche, telle une toile de Seurat, le biographe nous dessine le parcours incroyable, les influences multiples et les œuvres fascinantes du petit genevois qui rêvait des Etats-Unis.
Un univers riche, surprenant, vivant, à l'image de l'artiste cosmopolite.
« Les toiles de Vinc font l'effet d'une boisson énergisante qui pousserait un paraplégique à se lever de son fauteuil et à danser le Rock'n roll. »
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Koryphée
​​​​ "Quand vous demandez à Stéphane Nolhart pourquoi il est devenu écrivain, il vous répond avec l'inénarrable humour qui le caractérise : "J'ai été contaminé par le virus de la littérature, et c'est tenace. ...Un écrivain qui ne vit que pour et par l'amour de la littérature.
Aussi au regard de la qualité de son écriture, de la haute exigence qu'il place en ses écrits, nous ne pouvons que nous féliciter qu'il ait contracté ce virus. Stéphane, ne vous soignez pas, ne changez rien surtout !!!
​​
​ ​​​​Et un Karinotron à l'image de l'écrivain...
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1- Votre livre de chevet :
L’Equipe, tous les matins et Guerre et paix, sous le pied gauche de ma table de nuit qui est bancale.
2- Votre façon d’écrire :
Je me mets derrière mon bureau, j’allume mon ordinateur et je me sers du clavier avec les doigts, c’est la meilleure des façons, il y a des statistiques là-dessus.
3 -Votre rapport aux lecteurs :
Ma mère ou ma sœur ?
4- Votre prochain livre ?
Probablement un livre sur la théorie expérimentale du modèle atomique orbital ou une encyclique papale, j'hésite encore."
Décitre
" Une histoire familiale avec en tête d'affiche Louis-Joseph MAES, le fondateur de la plus grande cristallerie du monde. Je pensais m'ennuyer au premier abord, j'avais peur du côté "usine" de cristal. Et bien non! Une famille romanesque dans une époque romanesque. Des histoires d'amour, des trahisons, des doutes, des actes de bravoures, des tragédies... Le tout dans un décor historique fascinant avec Napoléon III et ses soirées fastueuses comme des coupes (en cristal) de champagne, des courtisanes, mais aussi l'autre côté, avec les ouvriers, les domestiques...Des générations qui se suivent et évoluent dans une ambiance politique tendue jusqu'à la chute du second empire et cette sombre période qu'est la commune. L'auteur a une écriture sublime et sans chichi, ce qui rend la lecture addictive. L'auteur a un talent inouï pour parvenir à raconter l'histoire de cette famille ( et son entourage) ainsi que le contexte historique et politique. J'ai aussi aimé le choix du présent de narration, j'avais l'impression d'y être. Je qualifie cet auteur d'historien-romancier ou de romancier-historien, à votre guise. Seul bémol, la police d'écriture, un peu petite pour mes yeux. Conclusion : comment ça ? Vous n'êtes pas déjà chez votre libraire? Courez !!"
Booknode
"Si vous aimez les romans historiques, le XIXe siècle et le Second Empire en particulier, que vous voulez savourer à la fois le décor et l'envers du décor, que vous êtes féru de vérité historique et de biographies, Les Années Cristal est pour vous ! Si vous aimez la fiction, les bons, les méchants, les "entre les deux", la bonne bouffe, les belles choses et les moins belles, les inventions et les coups tordus, le mélange des roses et des courtisanes, de la politique et de la mode, des People et du progrès, Les Années Cristal est pour vous ! Si vous aimez Paris, les immeubles haussmanniens,les cafés, les restaurants,les fêtes débridées, Les Années Cristal est pour vous ! Si vous aimez les industriels, les scientifiques,les gens posés et industrieux, le progrès social et technologique, Les Années Cristal est pour vous ! Si vous voulez vivre de l'intérieur une fête impériale aux Tuileries,la vie de la plus belle cristallerie du monde,la guerre de 70 et la Commune,les premiers longs vols en ballon, Les Années Cristal est pour vous ! Si vous aimez tout simplement les livres qui vous embarquent et que vous n'avez plus envie de lâcher parce que vous avez l'impression non de lire un bouquin mais d'être dedans, alors Les Années Cristal est pour vous! Et si vous n'aimez rien de tout cela (mais franchement, ça m'étonnerait) , mais que vous êtes simplement curieux de découverte et aimez être étonné, alors, Les Années Cristal est pour vous! Il y a tout cela dedans, et bien plus encore, parce que le talent, ça ne s'explique pas, mais qu'est-ce que c'est bon! On en redemande,"
Passion Livre
"Je vous recommande le livre de Stéphane Nolhart : "In Fine". Il nous présente la mort sous la forme d'un personnage réel: look sport-chic, fan des mots croisés, des Beatles, et complètement adepte de Facebook.Il jalouse la médecine qui récolte tous les lauriers alors que sans lui les médecins n’auraient plus personne à sauver…Il décide alors de nous montrer ce que le monde deviendrai si la mort décidait de se mettre en grève."Nous en étions au troisième mois de grève. Les magasins de pompes funèbres et leurs innombrables artisans sous-traitants commençaient à faire grise mine devant cette chute soudaine de chiffre d’affaires. Les fleuristes des entrées de cimetières bradaient leurs couronnes. Les conciles religieux se mirent à égrener nerveusement leur chapelet en murmurant que les voix du Seigneur étaient certes impénétrables, mais que le Très-Haut poussait le bouchon un peu loin La vie éternelle ne passait plus par les cases jugement dernier, résurrection ou réincarnation. Si laisser les vieux sur terre ad vitam aeternam sans les renvoyer jamais à la poussière était sa dernière lubie, ça allait provoquer un beau bordel. "
BSC News
"Blackbook est un OLNI : un Objet Littéraire Non Identifié, et pourtant parfaitement identifiable. Non identifié par son ton et son sujet, et justement identifiable par son ton et son sujet, qui tranchent avec la sinistrose ambiante et éclairent le thème d'un genre nouveau.
De quoi s'agit-il exactement ? Etienne Darc est un quadra d'aujourd'hui. Un brin machiste, brimant son romantisme, balloté de femme de femme, légèrement paumé dans son identité masculine ; bref, un homme moderne. Appartenant au type de mâles qui inspirent plus aux femmes un géniteur potentiel qu'un amant occasionnel, il a néanmoins réussi à slalomer dans l'existence sans avoir encore de môme inscrit au compteur.
​Ecrivain en mal de reconnaissance, il reçoit un mail d'une petite maison d'édition prête à publier son roman. Hélas, l'éditrice en question est un rien foldingue, et surtout d'une envergure trop modeste pour assurer au roman de notre héros une diffusion digne de ce nom. Pour survivre, Etienne Darc se retrouve obligé de vendre son savoir-faire et son talent à ceux qui signent des livres sans les écrire dans des maisons d'édition ayant pignon sur rue : nègre. Attention, pas d'une star sortant tout juste d'une émission de télé-réalité à la mode, mais d'une femme ayant connu une vague gloriole dans les années 70 suite à un 45 tours orchestré par Barclay. Le voilà donc parti pour une semaine en Haute-Savoie, dans une station de ski perchée au sommet des Alpes, afin de réaliser les entretiens audio préalables à la rédaction de cette « autobiographie ». A partir de là, tout dérape.
Entre Raymond Devos, Buster Keaton, Peter Sellers et Pierre Richard, Blackbook est une habile et hilarante succession de catastrophes allant crescendo ainsi qu'une galerie de personnages tous plus loufoques les uns que les autres. L'écriture, à la fois tenue et classique, est d'une ironie gourmande, comme un sourire de style à chaque fin de phrase, de paragraphe ou de chapitre. Stéphane Nolhart réussit magistralement à être grave tout en étant léger, profond tout en restant apparemment à la surface des choses, sérieux et fin sous un humour aux accents grivois. Car, derrière la gaudriole, une multitude de thèmes est abordée au fil des pages, comme ça, sans l'air d'y toucher : la condition de l'écrivain aujourd'hui, les rapports contemporains homme-femme, la petite édition alternative florissant beaucoup sur le web, la société du tout à l'égo, l'écriture. Ce qui ressort, une fois le livre refermé, au-delà de plus d'un fou-rire irrépressible, c'est une grande tendresse. Et une véritable déclaration d'amour aux femmes et à la littérature.
Malgré son titre, Blackbook est un livre lumineux. Un roman qui, plaçant le projecteur sur les coulisses obscures et parfois peu avouables de l'édition, mérite la pleine lumière."
Polarmaniac
Si vous désirez connaître la nature profonde, le mode de fonctionnement d'un oligarque russe, c'est forcément cet opus qu'il vous faut lire! Trahison, Lâcheté, Duplicité, Fausseté, Méchanceté, Malhonnêteté, Traîtrise, et tant d'autres méfaits, la liste ne pourra jamais être exhaustive des caractéristiques ce ces figures du Mal qu'ils représentent. N'oublions jamais que ce livre est une adaptation de faits réels et tirons-en les conclusions qui s'imposent. Marie Dalmasso est une femme d'affaires française qui s'est faite à la force du poignet, sans écraser qui que ce soit et avec tous moyens légaux. Elle est la patronne d'une société de négoce de charbon à l'international dont la seule fragilité est de n'avoir qu'un gros client indien. Elle va être victime aussi d'une certaine candeur en faisant entrer dans son entourage proche, Irina, une jeune russe qui va servir en fait de taupe pour infiltrer des personnages sulfureux de la nomenklatura russe, comme Sasha Ivano et surtout le vénéneux Nicolai Klischko, adepte des pires méthodes pour obtenir tous les pouvoirs! Le lecteur prend alors conscience que certains de nos patrons ne sont que de doux agneaux face à ces mafieux épouvantables. Mpumalanga, c'est un territoire sud/africain d'où regorge la plus grande réserve mondiale de charbon, qui y est exploité à ciel ouvert. C'est à la fois passionnant et effrayant de bout en bout, avec une galerie de personnages à faire trembler dans nos modestes chaumières, et ceci en pleine actualité. Ce n'est pas cette lecture qui va améliorer mon image des Russes qui était déjà fort négative. Vifs remerciements à l'auteur.
Tibulation d'une vie
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"Grande cape noire, longue faux à la main: voici l'image que nous avons de la Mort depuis des siècles. Et si nous nous étions fourvoyés depuis des siècles ? Car, dans son roman, Stéphane Nolhart, nous présente une Mort sous des traits humains, masculins. Et elle n'a pas la forme notre Mort, Catule de son prénom. Elle déprime parce nous, humains, nous ne reconnaissons pas son travail et privilégions la médecine, que nous couvrons de louanges. Pour qu'enfin nous réalisions l'importance de son labeur, Catule décide, tout comme nous en temps de revendications, de faire grève. La grève de la mort avec toutes les conséquences que cela peut entraîner.En apportant une version humaine et non dénuée de sentiments de la Mort, Stéphane Nolhart en fait un personnage attachant et touchant. Incroyable à dire mais au fil des pages et des chapitres, oui on aime la Mort. Plein d'humour et de sarcasme, Catule devient un peu le pote avec qui passer des soirées sympas. L'humour règne en maître dans se court roman (après la Mort bien sûr), ainsi la lecture des quelques 168 pages offre un moment de détente agréable sous fond d'une critique de la société aiguisée et subtile comme on les aime. Pour conclure, j'ai passé un bon petit moment avec ce roman/témoignage. Il m'a fait esquisser quelques sourires. L'idée originale est bien travaillée, tout particulièrement au niveau des différents personnages. Je conseille ce livre à qui veut un moment de détente sans tomber dans un humour facile et et populaire."
Black Novel
"On démarre cette lecture sans trop savoir à quoi on a affaire. Et on se retrouve en face de Catule La Mort, une entité finalement très humaine qui en a marre d’être si mal considéré. Qu’on l’imagine homme ou femme, il (ou elle) demande une certaine forme de reconnaissance. Alors, pour faire entendre sa voix, elle décide de faire grève, un sport très national, qui va poser vite de nombreux problèmes.Imaginez qu’à partir de 80 ans, plus personne ne puisse mourir. Cela créé ce que les media, qui adorent mettre des étiquettes idiotes sur tout ce qui bouge, une catégorie de gens que l’on va surnommer Les Immourables. Et quand les vieux ne meurent plus, cela créé une crise économique … entre autres.Si le sujet et le début de ce roman peuvent étonner, je dois dire que, pour peu que l’on apprécie l’humour noir, ce roman est un régal, ne serait-ce que parce qu’il avance avec une logique incontournable. A partir d’un sujet original, l’auteur regarde tous les aspects de l’autre coté de la lorgnette. Et c’est un livre que ne renierait pas un Pierre Desproges, par exemple. Car le cynisme y côtoie joyeusement le burlesque voire l’absurde.Et tous les pays y passent, des Etats Unis avec la faillite des fonds de pension ou l’extrême orient, toutes les religions passent au crible. Cela permet au roman de toucher tous les travers de notre société, gentiment mais avec un ton acerbe fort jouissif … pour peu que l’on aime l’humour noir. Ça tombe bien, j’aime ! Je vous garantis que quand Catule fait appel à Maître Vergès pour gérer sa communication, cela vaut son pesant de cacahuètes."
Le coin lectures de Nath
"La mort nous fait peur en général. Hé bien je peux vous dire que je ne la vois plus du tout comme je l'imaginais après la lecture de ce livre. Sujet bien déroutant et original que celui-ci.
La mort est incarnée par Catule, un quadra sportif et chic, 1 m85, fan des Beatles.
Catule la mort en a marre de ne pas être aimé. Il déprime un peu suite aux avancées de la médecine. Il rencontre Asclepios (Dieu de la médecine) et aimerait partager avec lui un moment de gloire et de reconnaissance. Un rêve impossible.
Impossible pas tant que cela. Il veut montrer qu'il est utile et décide de faire grève. Dorénavant aucun octogénaire ne trépassera. La situation devient de plus en plus préoccupante engendrant désordres économiques, religieux et surchargeant les hôpitaux...
Ce n'est pas tout. Catule rencontre Jacques Verges qui devient son défenseur et imagine un plan diabolique pour lui donner son heure de gloire.
Je ne peux vous en dire plus si ce n'est que je me suis régalée. J'ai littéralement avalé ce livre à la plume bien trempée. Un ton acerbe, cynique et en même temps plein d'humour...noir, vous l'aurez bien compris.
Cela m'a fait rire vraiment mais aussi fait réfléchir malgré la situation surréaliste mise en avant ici avec les "Immourables".
Imaginez les conséquences qui pourraient être générées: les dérégulations économiques, les pensions à payer de façon permanente et par qui ? La pagaille dans les hôpitaux, la raison ou non raison d'être des religions, des métiers en disparition : fleuristes devant les cimetières, fossoyeurs, pompes funèbres... bref un CATACLYSME culturel, financier, idéologique.
Un livre d'un genre très particulier qui fait réfléchir, rire en chantant aussi, les Beatles nous accompagnant en permanence.
Une très belle découverte, merci les éditions Rouge Sang. A lire sans modération au plus vite, un vrai coup de coeur. Un livre à plusieurs niveaux de lecture.
Et si vous aussi vous rencontriez Catule la mort ?
Ma note : le maxi car c'est un vrai coup de cœur"
Zone livre - Loley Read
"Pas de polar ou de thriller cette fois mais je qualifierais ce livre court de nouvelle ou encore de conte noir. J’y ai vu une pause sympathique dans mes lectures habituelles, un interlude insolite. Quelle surprise quand ma première envie de rire est arrivée, je m’attendais à du noir pur et dur et en fait on se trouve face à du noir sous fond d’ironie, de sarcasme voir d’un peu d’humour. Catule est de sexe masculin sans être vraiment un humain et pour cause il est la mort en personne, il épure la terre du trop plein, des personnes âgées entre autre ayant passées le seuil critique de la bonne santé. Quand il décide de se mettre en grève car sa condition lui pèse et il est évident que sa côte de popularité est terriblement basse et bien on imagine aisément le joyeux bordel (en parlant poliment) qui s’instaure. Impossible de mourir sans cet étrange personnage, que deviendraient ces « immourables »? De quoi doit-on avoir le plus peur de la mort ou justement de ne pas accéder au repos éternel et à ce qu’il peut bien se passer après ? Catule va-t-il réussir à se faire entendre et obtenir un peu de reconnaissance ? Je remercie les Editions Rouge-Sang cette lecture qui m’ont permis de découvrir un nouvel auteur français, j’ai trouvé le ton de l’auteur très fonceur, affirmatif, du coup on ne discute pas on rentre de suite dans le livre, j’ai eu envie de dire : Oui chef j’arrive. Les dialogues et l’écriture sont cashs j’ai apprécié. Si j’avais Catule en face j’aurai peut-être une faveur à lui demander je peux ?"
Les chronique de Goliath
"Il n’y pas à tergiverser, personne n’aime la mort : c’est un fait ! Afin d’atténuer cette peur de l’inconnu, les hommes ont inventé une vie après la vie, un paradis où il fait bon vivre après avoir vécu, un endroit où être lorsque l’on n’est plus. Imaginez le capharnaüm que serait la terre, ce lieu enchanteur depuis que le monde existe, créé de la lubie d’un éternel qui devait s’ennuyer, si une aucune autorité n’exerçait un contrôle régulateur et salutaire pour tourner rond ! Catule, émule de Thanatos, se charge de la besogne pour le compte du grand ordonnateur de l’univers. Avec le temps qui passe sans s’écouler l’immortalité au panthéon des dieux devient longue et, Catule qui est un adepte des nouvelles technologies, des mots croisés et de la musique souffre à l’instar des humains de ne pas être la personne à suivre, la star des stars du box-office, la couverture des journaux. Le manque de reconnaissance équivalant à n’être pas il décide de se mettre ne grève. L’équilibre de la planète devient vite précaire, les vieux ne cédant plus leurs places aux successeurs, plus personne n’attend plus rien, les gouvernements sont aux abois, la vie sans la mort n’a plus de logique… Des plébiscites pour la mort apparaissent sur les réseaux sociaux, les journaux ne savent plus où donner de la Une, les politiques se désespèrent.
Très vite la mort personnalisée par Catule revient sur toutes les lèvres, dans toutes les pensées : c’est un bon début. Faire une grève est une chose, mais il faut savoir finir ce genre de mouvement, sans quoi, à trop en faire on tue les acquis nés du conflit. En redémarrant la grande faucheuse, Catule rend au grand saut ultime ses lettres de noblesse à la satisfaction du plus grand nombre.
Il est besoin d’un réel talent pour discourir ainsi avec humour, au long d’un livre, de la mort. Stéphane Nolhart réussit parfaitement ce tour de force. Présenté sous forme d’un roman, cet ouvrage tout à fait jouissif aurait pu être un essai tant la réflexion de l’auteur sur ce sujet controversé est bien menée. Oui, la mort fait partie de la vie et l’on doit s’y résoudre. Enfin, pour rester pragmatique, n’oublions pas que donner le vie reviendra forcément à condamner à mort le nouveau venu : preuve que vie et mort sont étroitement liés par une destinée immuable, n’en déplaise aux industriels du jeunisme éternel et aux carabins prolongeant coûte que coûte le seuil du trépas."
Voyage dans le temps
Superbe roman. Le décor est le bouillonnant Paris du 19ème siècle. Avec sa révolution industrielle, son exposition universelle, Napoléon III ... L'Histoire (avec un grand H) en elle même est captivante, avec tous ses événements, et rebondissements que l'on connait plus ou moins bien. Et cette Histoire sert de toile de fond à notre saga.
Suivre l'histoire de cette famille, ses aspirations, ses déconvenues, son quotidien, nous donne l'impression d'être transportés au Paris de l'époque. C'est dire combien le livre est bien documenté, et combien le style de narration au présent est maîtrisé, on se sent étrangement concerné. C'est captivant.
Les personnages sont bien construits et bien en chair, les caractères tranchés.
L’écriture est fluide, et le rythme entraînant, on ne souffle un peu que vers la fin.
Tout le long du livre on est accroché pour connaitre la suite de tel événement, ou le destin de tel personnage. En continu...
Livre magazine
"Vous êtes-vous déjà imaginé à quoi ressemblerait le monde sans la mort ? Pompes funèbres en faillite, guerre de religions, armée de papys se bagarrant pour le même banc... Dans son livre "In Fine", Stéphane Nolhart aborde avec humour ce qu'il nomme "l'utilité universelle" de la mort. Et si on se mettait à apprécier la mort ? Un très bon livre que je recommande !"
Mariane
"Charbon et oligarque russe : l'incroyable ascension et la chute de Michèle Assouline"
Le provocateur de sourires
"Ce n’est sans doute pas dans le Provocateur de Sourires que vous vous attendiez à ce sujet, fort fâcheux a priori : la Mort. Ce personnage tant décrié trouve cependant toute sa place dans notre rubrique Art mais jusqu’aux dents par le truchement de la plume truculente de Stéphane Nohlart. Car, justement, c’est ce qu’elle montre la Mort : les dents !
Catule, c’est son nom, déprime et en a marre de se faire traiter de tous les noms d’oiseaux alors que Asclépios, Dieu de la médecine, occupe le devant de la scène et récolte les lauriers. La Mort, personnage tout à fait humain et sympathique, fan des Beattles, de mots croisés et adepte de Facebook, décide de faire grève ! Avec rien moins que Maître Vergès comme « Public Relation », la Mort entame une campagne de com’ planétaire pour revendiquer sa part de célébrité.
Crise financière, fonds de pensions en faillite, pompes funèbres qui mettent la clef sous la porte, guerres de religions, armée de papys se bagarrant pour le même banc… Voilà quelques une des conséquences de la grève de Catule.
Drôle, caustique, touchante et intelligente, la lecture de In Fine est un moment succulent. L’écriture de Stéphane Nolhart est tranchante comme une faux. De rires en sourires, il mène une réflexion philosophique aiguisée sur le monde d’aujourd’hui, en quête d’une vie éternelle qui ne serait sans doute pas le cadeau que l’on pourrait croire…
A mourir de rire !"
Des livres pour vous
"Un coup de blues? Besoin de casser la morosité ambiante? Ne courez pas chez votre médecin. Foncez chez votre libraire eu précipitez-vous sur Blackbook de Stéphane Nolhart. Le meilleur des antidépresseurs! Les effets secondaires, irrépressible hilarité et risque certain d'accoutumance, sont négligeables par rapport aux bienfaits que vous apporteront les aventures d'Etienne Darc,
Cerise sur le gâteau, la plume est trempée dans l'encre de la dérision la plus décalée, sait aussi se nourrir à celle de la sensibilité, de l'humour teinté de tendresse."
Lire est un plaisir
" Blackbook est un morceau de bravoure.
Que faites-vous là devant votre écran ? Filez, et vite, vous procurer ce roman ! Et ce sera alors à votre tour, lorsque vous croiserez vos amis de vous écrier : Blackbook, vous ne l'avez …pas encore lu ? »
Sophie lit
"​ La plume de Stéphane Nolhart sert ici une histoire rocambolesque (quoi que sans doute pas inventée de toutes pièces…) et se double d'une réflexion sur la reconnaissance – en tant qu'auteur apte à publier sous son propre nom, en tant qu'individu apte à être aimé et choisi pour fonder une famille.
Le parler des montagnards est plus vrai que nature, les dialogues léchés, les situations plus cocasses les unes que les autres. Blackbook (Editions Laura Mare) déride, émeut et, mine de rien, instruit un peu.
.Un peu d'air pur, et hop !
Et ça fait un bien fou – l'ai-je déjà dit ?"
Un moment de lecture
​​​​ Une fresque historique très documentée et recherchée sur la prestigieuse cristallerie de Clichy, créée par Louis-Joseph Maës, en 1842. Grâce à sa vision moderne et entouré de personnes compétentes, l’homme rompt avec les habitudes verrières traditionnelles ; la manufacture va alors connaître une belle ascension.
Entre faits historiques et histoire familiale, l’auteur nous plonge dans un Paris en pleine transformation et relate plusieurs faits marquants de l’Histoire de France, en y intégrant ses personnages.
S’ajoute une part de suspens avec un vrai méchant, sans scrupule et prêt à tout pour éloigner celui dont il envie la réussite : Louis-Joseph Maës !
Notre histoire
Un excellent livre sur l'industrie du 19 ème siècle.
Un ouvrage très prenant une saga très prenante.
J'attends la suite avec impatience.
L'histoire
"Ce roman décrit l'ascension d'une famille, en se concentrant sur la carrière de chef d'entreprise et politique de Louis Joseph Maës, le patriarche sur fond de révolution au 19ème siècle. Le style rappelle d'ailleurs celui des romans de l'époque, des sagas qui couvraient plusieurs mois de journaux. J'ai particulièrement apprécié les informations éparpillées au fil du roman et qui nous font réaliser que bien des choses ordinaires aujourd'hui ont vu le jour à cette période comme les routes telles que nous les connaissons ou encore la carte des restaurants.
Pour l'histoire en elle-même, mon avis est plus mitigé. Elle est relativement posée dès le départ: le merveilleux couple que forme Louis Joseph et sa femme souffre de la présence d'un ennemi juré et reste constamment menacé par l'inconstance du frère, maillon faible de l'histoire.
La police est minuscule, pour moi qui lit le soir c'est difficile.
Si on aime les grandes sagas en tout cas, ce livre devrait plaire. Il est vraiment intéressant à lire en tout cas."
D.Akakpo.blog
"IL faut avoir la culture, l'imagination, l'humour, en un mot la patte de Stéphane Nolhart pour s'attaquer ainsi au personnage de la Mort en nous le rendant sympathique. Il nous concocte en effet dans In fine le portrait d'un être moderne, élégant, fan de mots croisés, des Beatles et très attaché à sa page Facebook !Le roman débute sur un constat amer de la part de Catule la Mort: dans tous les médias, il n'y en a que pour Asclépios, Dieu de la médecine, et tous ses sbires médecins dont on vante les progrès. C'est agaçant, même rageant. Et lui alors? Il s'insurge et revendique sa part de célébrité. Ne parvenant pas à s'entendre avec son rival, il frappe un grand coup: il se met en grève...pour qu'on lui prête attention.Imaginez La Mort cessant brusquement toute activité, prioritairement en direction des octogénaires et nonagénaires. Une sacrée pagaille en perspective dans la société.Je n'en dirai pas plus sur la suite de l'intrigue, laissant au lecteur le plaisir de la découverte. Il appréciera l'écriture alerte de S. Nolhart, son imagination débordante, parfois délirante. Il aura souvent le sourire et même quelques fous rires. Ce qui ne l'empêchera pas de goûter, sous-jacente et pas le moins du monde ennuyeuse, la rréflexion philosophique sur le monde d'aujourd'hui."
Les Chroniques de Mandor
"Stéphane Nolhart... à découvrir absolument!
​​j’ai vraiment beaucoup apprécié. Vraiment beaucoup. Sous le prétexte qu’il est un ami et que je suis "un peu" impliqué dans cette publication, du coup, je le prive d’éventuels nouveaux lecteurs. Je ne dis pas qu’après cette note et l’interview diffusée sur 77FM (à écouter ici), Stéphane Nolhart (car, c’est de lui dont il s’agit) va voir son chiffre de vente décoller subitement, mais, si quelques personnes supplémentaires pouvaient s’intéresser à ce roman très drôle, j’aurais rempli ma mission. Pas question, donc, que je me taise. Cet homme-là voue sa vie à l’écriture et je suis en adéquation totale avec son style, sa philosophie et son humour permanent (et décapant!)."
Garoupe Lecture
Cela fait une éternité qu’elle travaille, la Mort, humblement, professionnellement, avec application, à réguler la population mondiale, sans relâche, sans respect du repos dominical, et pourtant, l’Humanité, cette ingrate, la rejette… Alors la Mort décidé de se mettre en grève. De ce point de départ iconoclaste, Stéphane Nolhart tire un témoignage poignant et drôle qui en dit long sur les états d’âmes de la Mort, cette mal-aimée, en perpétuelle recherche de la reconnaissance qu’elle pense mériter. Mais cette soif d’amour et de reconnaissance, typiquement humaine, va fort logiquement transformer la Mort… l’humaniser, la rendre faible, maladive et… mais chut ! Nolhart, à travers un style enjoué, drôle, parfois fin, tantôt caustique et tantôt triste, et quelques excellentes trouvailles narratives (la résurrection de Maître Vergès en avocat publiciste de la Mort, les relations La Mort/Asclépios qui se livrent bataille à travers la médecine et le pouvoir de résurrection…), livre une production très agréable à lire et qui provoque quelques questionnements personnels quant à la perception de la vie, de la mort, de son rôle sociologique, à ce que serait notre société sans la mort et donc à notre rapport amour/haine que l’on a quand on y réfléchit de façon détachée ou quand on y est directement confronté. La mort n’est pas forcément une injustice… Je me suis bien amusé au long de ces 168 pages qui passent comme (et plus vite qu’) une lettre à la poste !
Première
"Connaissez-vous Catule la mort ? Pas tel que l’on se l’imagine dans les livres de fiction, avec une cape et une faux, non, la mort dans toute sa modernité : look sport-chic, fan des mots croisés, des Beatles, et complètement adepte de Facebook. Son ennemi juré : Asclépios, le dieu de la médecine, qui récolte toute la gloire et les lauriers. Or sans la mort, les médecins n’auraient plus personne à sauver… Vous refusez toujours de reconnaitre l’utilité universelle de son travail ? Alors voyez ce que le monde devient lorsque la mort décide de se mettre en grève ! « In fine », de Stéphane Nolhart, un livre plein d’humour et de sarcasme qui aborde en filigrane de réels sujets de société (retraite, religion, système de santé…)."
Lire est un plaisir
Blackbook est un morceau de bravoure.
Que faites-vous là devant votre écran ? Filez, et vite, vous procurer ce roman ! Et ce sera alors à votre tour, lorsque vous croiserez vos amis de vous écrier : « Blackbook, vous ne l'avez …pas encore lu ? »
Toute le culture.com
​"Le printemps arrive avec les écrivains, leurs feuilles, les éditeurs, les diffuseurs papier ou numériques. Comme des araignées, les éditeurs notoires ont tissé des étagères dans des aires aménagées en supermarchés des librairies où les « têtes de gondole » viennent dédicacer, alignées et obéissantes, derrière des tables d'écolier, leurs ouvrages. Heureux les simples lecteurs qui réussissent à atteindre, livre collé au cœur, leur idole pour avoir leur nom manuscrit sur la deuxième de couv ou la page de garde. Entre les huit pattes de l'araignée, les petites abeilles et leurs ruches. Une Héloïse d'Ormesson qui ne cesse de grandir, un secteur bande dessinée en première place, un espace logiciel et ebooks sur une rampe de lancement mais mis à l'ouest du salon, en quarantaine ? Salon plein.
Le livre se porte bien, à en croire ce week-end de salon, les boulevards embouteillés et les files d'attente. De prime abord, la vente semble être l'objectif numéro un. Les libraires, peu présents, ne doivent pas les voir d'un bon œil. Mais, gros ou petit, éviter quarante pour cents de remise aux diffuseurs et libraires, ça ne se refuse pas. Oui, le salon donne bien le sentiment d'une libraire géante et de plus en plus mutimédia (un tiers des espaces).
Parmi les auteurs, il y a cet homme, blond, costume noir, élégant, parisien, écrivain et digne de l'être. Ecrivain, avec tout ce que cela induit : la lisibilité, le respect du lecteur, des sujets qui laissent prédisposer des qualités de grands biographes, et cette volonté touchante car mêlée de doutes. Et pourtant ! Et pourtant Stéphane Nolhart est un noble, un spécialiste des magazines littéraires, un rigoureux de l'écriture avec ses dictionnaires des synonymes, une syntaxe limpide et irréprochable, et ce goût, ce goût de la comédie d'une trop grande rareté. Il est vraisemblablement plus efficient d'écrire des pseudo poèmes kafakaïens que des farces, non vulgaires où les personnages sont bien sentis. Si Louis de Funès était encore de ce monde, il y a fort à parier que Nolhart serait son scénariste. Si Offenbach l'était également, Halévy aurait du souci à se faire car Stéphane Nolhart écrit de purs opéras bouffes, populaires et musicaux.
Un soir qui sentait l'ennui et le besoin de se parler entre « potes », notre écrivain et son frère d'armes, Harold C., font des tours de périphériques se plaignant du travail de « nègre d'écriture ». Après une dizaine de passages devant la porte de la Chapelle, Etienne Darc, était vivant, chaussures de ski aux pieds, perdu en pleine montagne sous la main de fer d'une ex star de la chanson, matrone de restaurants d'altitude voulant avoir son nom sur une couverture de livre en grosses lettres. Ainsi, naquit Blackbook.
Le biographe de talent écrit-il une autobiographie ? Il vous répondra que « non ». Etienne Darc a un corps, une pensée, des doutes, des envies de chair, une plume bien trempée et des besoins de gagner sa vie. Oui, mais jusqu'où ? Stéphane effleure le sujet car ce n'est ni un essai, ni un pamphlet. Il s'agit d'un roman dont l'humeur est toujours au sourire et le rythme admirablement bien tenu. Un roman de gare ? Pourquoi pas, notre écrivain est doué mais pas bégueule. Il en serait même plutôt fier, de voir, gare de Lyon, les voyageurs, chaussures de ski dans une main, sac sur le dos, son bouquin dans l'autre.
Nolhart met son réveil le plus souvent à trois heures du matin, écrit tôt et lentement. Un chapître, dans la plus pure tradition classique voit naître les quatre personnages essentiels, les lieux, les caractères, la situation. Une leçon littéraire vous dis-je et surtout pas un travail de nègre. Etienne Darc son héros en proie avec son ambition personnelle ne rêverait-il pas d'être « négrissime » pour enfin accepter sa situation, de la même façon qu'il aurait pu être « cascadeur pour Georges Clooney », ou gâte-sauce pour un grand chef français ? Certes, notre grand blond avec une chaussure de ski a de la bonne humeur à revendre et ce talent d'écrivain rare qui sait parler de situations souvent délicates, voire d'états d'âme avec une légèreté, celle de la comédie. Certes, un intellectuel un peu looser en pays savoyard, ambiance bronzé à la recherche d'un vrai et bon moreau de viande rouge dans le pays du reblochon permet toutes les facéties, mais comment ne pas être touché par ce Marius, mari d'une mégère digne de Shakespeare, possessive à l'ego démesuré qui quête, philosophe, la liberté de la route au volant d'un quinze tonnes ?
Blackbook, un épiphénomène, hilarant, Nolhartant, Nolhartisime dans le monde de l'édition tentaculaire des essais et des romans parisiens. Son éditrice, corse d'origine et stéphanoise d'adoption en a pris la démesure. Grand bien nous fasse e décalage du grand blond avec une chaussure de ski."
Decouverte
"Un bon moment, à la découverte d'une famille, d'un métier, d'une époque, de ses attentes, de ses mœurs.
J'ai aimé suivre les personnages, sans s'appesantir sur leur vie, l'écriture du livre, et sa structure.
J'ai pris part aux changements de vie, de travail, d'attentes, et j'ai pris plaisir à cette découverte."
Polars etc.
"Voilà un roman original et qui mérite qu'on s'y intéresse! L'auteur nous propose le témoignage de la mort en personne. Immersion donc dans le monde de Catule. On le découvre en pleine déprime. Il veut être aimé par les hommes et se met en grève. L'auteur a de l'idée, et une belle plume. Il joue avec les mots, les situations, et l'histoire. Catule est donc plutot branché et cruciverbiste. Son ennemi est le dieu de la médecine Asclépios... Quelles seront les retombées de la grève de Catule La Mort?? A vous de le découvrir!
En bref: +1 Polars.etc aime ça!
Note : 7.5/10"
Un bon livre
Ce livre est le premier tome d’une saga qui retrace le destin de la famille Maës, fondateurs de la Cristallerie de Clichy. Elle débute à la fin du 19e, entre monarchie et république.
Le récit est prenant, assez bien écrit et on entre vite dans l’histoire. Il est très plaisant de naviguer entre récit de vie et récit historique.