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Ils en parlent...

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Merci à eux.

Stéphane Nolhart... à découvrir absolument!

​​j’ai vraiment beaucoup apprécié. Vraiment beaucoup. Sous le prétexe que je suis "un peu" impliqué dans cette publication, du coup, je le prive d’éventuels nouveaux lecteurs. Je ne dis pas qu’après cette note et l’interview diffusée sur 77FM car, c’est de lui dont il s’agit) va voir son chiffre de vente décoller subitement, mais, si quelques personnes supplémentaires pouvaient s’intéresser à ce roman très drôle, j’aurais rempli ma mission. Pas question, donc, que je me taise. Cet homme-là voue sa vie à l’écriture et je suis en adéquation totale avec son style, sa philosophie et son humour permanent (et décapant!).

Les chroniques de Mandor.

 

 

Et humainement, ce grand gaillard charmeur et charismatique est une crème. Il se montre grand, fort et puissant, je le devine fragile et à fleur de peau. À fleur de peau, j’en suis sûr. Mais, c’est le genre de faiblesse que je connais (pour en être victime) et que j’aime bien chez les autres. Je n’apprécie pas particulièrement les personnes sans failles… ils m’ennuient.

Stéphane Nolhart à tout pour devenir un grand de la littérature française, mais peu de gens du métier le sait encore. Son jour viendra, vous verrez, pour moi, c’est une évidence.

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BSC NEWS

 Par Harold Cobert, mars 2011

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​Blackbook est un OLNI : un Objet Littéraire Non Identifié, et pourtant parfaitement identifiable. Non identifié par son ton et son sujet, et justement identifiable par son ton et son sujet, qui tranchent avec la sinistrose ambiante et éclairent le thème d'un genre nouveau.
De quoi s'agit-il exactement ? Etienne Darc est un quadra d'aujourd'hui. Un brin machiste, brimant son romantisme, balloté de femme de femme, légèrement paumé dans son identité masculine ; bref, un homme moderne. Appartenant au type de mâles qui inspirent plus aux femmes un géniteur potentiel qu'un amant occasionnel, il a néanmoins réussi à slalomer dans l'existence sans avoir encore de môme inscrit au compteur.

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​Ecrivain en mal de reconnaissance, il reçoit un mail d'une petite maison d'édition prête à publier son roman. Hélas, l'éditrice en question est un rien foldingue, et surtout d'une envergure trop modeste pour assurer au roman de notre héros une diffusion digne de ce nom. Pour survivre, Etienne Darc se retrouve obligé de vendre son savoir-faire et son talent à ceux qui signent des livres sans les écrire dans des maisons d'édition ayant pignon sur rue : nègre. Attention, pas d'une star sortant tout juste d'une émission de télé-réalité à la mode, mais d'une femme ayant connu une vague gloriole dans les années 70 suite à un 45 tours orchestré par Barclay. Le voilà donc parti pour une semaine en Haute-Savoie, dans une station de ski perchée au sommet des Alpes, afin de réaliser les entretiens audio préalables à la rédaction de cette « autobiographie ». A partir de là, tout dérape.
Entre Raymond Devos, Buster Keaton, Peter Sellers et Pierre Richard, Blackbook est une habile et hilarante succession de catastrophes allant crescendo ainsi qu'une galerie de personnages tous plus loufoques les uns que les autres. L'écriture, à la fois tenue et classique, est d'une ironie gourmande, comme un sourire de style à chaque fin de phrase, de paragraphe ou de chapitre. Stéphane Nolhart réussit magistralement à être grave tout en étant léger, profond tout en restant apparemment à la surface des choses, sérieux et fin sous un humour aux accents grivois. Car, derrière la gaudriole, une multitude de thèmes est abordée au fil des pages, comme ça, sans l'air d'y toucher : la condition de l'écrivain aujourd'hui, les rapports contemporains homme-femme, la petite édition alternative florissant beaucoup sur le web, la société du tout à l'égo, l'écriture. Ce qui ressort, une fois le livre refermé, au-delà de plus d'un fou-rire irrépressible, c'est une grande tendresse. Et une véritable déclaration d'amour aux femmes et à la littérature.
Malgré son titre, Blackbook est un livre lumineux. Un roman qui, plaçant le projecteur sur les coulisses obscures et parfois peu avouables de l'édition, mérite la pleine lumière.

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http://www.bscnews.fr/201103081429/les-romans/blackbook-et-les-coulisses-obscures-de-ledition.html

Lire est un plaisir

Novembre 2011

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Blackbook est un morceau de bravoure.
Que faites-vous là devant votre écran ? Filez, et vite, vous procurer ce roman ! Et ce sera alors à votre tour, lorsque vous croiserez vos amis de vous écrier :  « Blackbook, vous ne l'avez …pas encore lu ? »
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http://lireestunplaisir.com

Des livres pour vous.

Novembre 2011

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Un coup de blues? Besoin de casser la morosité ambiante? Ne courez pas chez votre médecin. Foncez chez votre libraire eu précipitez-vous sur Blackbook de Stéphane Nolhart. Le meilleur des antidépresseurs! Les effets secondaires, irrépressible hilarité et risque certain d'accoutumance, sont négligeables par rapport aux bienfaits que vous apporteront les aventures d'Etienne Darc,
Cerise sur le gâteau, la plume est trempée dans l'encre de la dérision la plus décalée, sait aussi se nourrir à celle de la sensibilité, de l'humour teinté de tendresse.

 

Le blog d'un litteraire

Novembre 2011

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A découvrir, à la fois pour l'histoire cocasse et touchante, mais aussi et surtout pour la galerie de personnages plus comiques les uns que les autres, où, comme dans le jeu des dominos inversés, chacun se hisse en relevant son compagnon de route. Une histoire humaine, tout compte fait.
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http://actulitteraire.hautetfort.com/archive/2011/08/02/blackbook-de-stephane-

SOPHIELIT

Novembre 2011

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cet univers sert ici une histoire rocambolesque (quoi que sans doute pas inventée de toutes pièces…) et se double d'une réflexion sur la reconnaissance – en tant qu'auteur apte à publier sous son propre nom, en tant qu'individu apte à être aimé et choisi pour fonder une famille.
Le parler des montagnards est plus vrai que nature, les dialogues léchés, les situations plus cocasses les unes que les autres. Blackbook (Editions Laura Mare) déride, émeut et, mine de rien, instruit un peu.
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Un peu d'air pur, et hop !
Et ça fait un bien fou – l'ai-je déjà dit ?

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Sophie Adriensen

la suite ici
http://actualitte.com/blog/sophielit/2011/03/18/blackbook-stephane-nolhart/

Les chroniques de Goliath

Septembre 2011

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EUn nègre est un homme invisible, juste une procuration, mais qui vit comme dix !

Habitué à rester dans l'ombre, le nègre se fait généralement discret, laissant les signataires s'exposer aux feux de la rampe. Ce n'est pas là une simple amertume, c'est un fait. Le nègre autobiographe entre dans l'intimité des autres comme on entre dans celle d'une femme en la courtisant, avec tact, diplomatie, un rien d'inquiétude et une bonne dose d'empathie… Bref, le nègre est un aventurier de l'écriture, un pro des coups du sort, un écrivain qui sourit en voyant Ses auteurs parler de leurs livres.

Stéphane Nolhart est de ces personnes.

Il nous conte dans ce livre le quotidien de son activité. L'aventure de la rédaction, de ce genre de travail, passant forcément par la proximité d'une personne jusque là inconnue ; c'est chaque fois l'existence qui se réinvente. Cependant, si la star retraitée, piquée d'écriture de mémoires est haute en couleur, l'on peut nouer quelque regrets de faire un tel métier…

Avec la bonne humeur qui le singularise, Stéphane Nolhart rédige d'une plume alerte et plaisante cette farce qu'est la vie du nègre, sa vie et, par là celle des autres… Un livre où l'on rit franchement, qui ne saura pas laisser indifférent ses lecteurs.

Dan Franck disait un jour, lorsque l'on reçoit quelqu'un pour écrire un bouquin, au début il parle de votre livre. Pendant la rédaction cela devient notre livre et, lorsqu'il est fini : l'individu parle de SON livre…
 

Les mots partagés
Juillet 2011

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Envie de vous détendre, de refermer le livre le sourire aux lèvres ?

Blackbook est pour vous, un vrai régal, un moment de pure détente.

Stéphane Nolhart est un auteur que j'ai toujours apprécié de par sa gentillesse et l'humour qu'il met dans chacun de ses livres.

Je parle d'auteur mais en fait c'est le mot écrivain qu'il faut employer pour parler de Stéphane, car il a une plume très convaincante, fluide et habile. Et j'aime lire un livre bien écrit. Donc de ce point de vue là je n'ai pas été déçue.
 

Et l'histoire ? Pas déçue non plus. Blackbook raconte l'histoire d'un écrivain dont le roman édité ne marche pas du tout. Pour subvenir à ses besoins il est ce qu'on appelle « nègre » littéraire, c'est-à-dire qu'il offre sa plume pour écrire la vie de gens connus ou inconnus. Là, son éditeur l'envoie à la montagne pour écrire la biographie d'une femme qui, dans un temps éloigné, a eu son heure de gloire. Etienne Darc, l'écrivain de l'ombre, va très vite baigner dans un cadre un peu surréaliste au milieu d'êtres un peu déjantés…

Mais au-delà de cette histoire très drôle se cache aussi celle d'un homme confronté soudain à la réalité de sa vie, ce qu'il est vraiment et ce qu'il veut vraiment. Ce séjour d'une semaine en dehors de tout va être une introspection sur lui-même.


Et puis la tendresse n'est pas en reste dans ce roman :-)

http://lesmotspartages.blogspot.com/2011/03/blackbook.html​

L'univers de Koryfée.

Mai 2011

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Elle : cela fera 18€
Lui : ???
Elle : le prix du mascara !
Lui : ???
Elle : j'ai pleuré de rire à la lecture de certains passages de Blackbook
Lui : et?
Elle : et tu as de fait ruiné mon maquillage. Le mascara ruisselant dans le sillage de mes larmes, à la fin j'étais maquillée comme une voiture volée !
Lui : mais enfin, ce n'est pas de ma faute !
Elle : eh, c'est qui , qui a écrit Blackbook ? Ce n'est pas ton nom qui figure sur la page de couverture peut-être?
Lui : si, mais avec les 10% de droits d'auteurs HT, mon livre valant 14€, tu vois un peu la ruine si je dois te rembourser ton mascara !
Elle : la ruine, la ruine, estime-toi heureux que ce soit du mascara "Yves Rocher parce que je suis fauchée" et non "l'Oréal car je mange des céréales"
Lui : en même temps, te maquiller, ce n'est pas nécessaire. Quand on a bientôt 64 ans, on assume ses rides, ça sert à rien d'essayer de se ravaler la façade !
Elle : merci pour tes compliments. Je sais que tu portes des lunettes mais quand même ! Je ne vais pas avoir 64 ans en avril mais 63 ans, d'abord. Et pour les rides, j'utilise Blackbook : il déride avec son humour nègre irrésistible.
Alors ?
Lui : alors quoi ?
Elle : le mascara?
Lui : je te l'ai dit ce n'est pas de ma faute ! après tout, c'est celle de mon éditrice !
Elle : comment tu te défiles !!! Que vient faire Laura là dedans ?
Lui : de même qu'elle a mentionné que ce roman était une pure fiction, elle aurait dû mettre en page de garde : veuillez vous maquiller avec du mascara waterproof.
Elle : bon, puisque tu es de mauvaise foi, je ne te parle plus !
Lui: tant mieux, cela me fera des vacances ! tu viens de me saturer
ma boîte mails !

 

Impudique.net

Novembre 2011

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En littérature, faire rire n'est pas un exercice facile. Pourtant, Stéphane Nolhart y réussit pendant un roman entier.
Dans Blackbook, vous croiserez des personnages loufoques et dérangés dont je ne vous dirai rien mais prenez quand même garde à Kill Bill.
Avec un talent évident, l'auteur utilise tous les mécanismes de l'humour, les figures de rhétorique et l'implicite pour railler la condition d'un écrivain célibataire, amoureux des femmes et vénérant l'écriture comme un Art majeur. C'est frais, inventif et rythmé. Miam miam !

http://www.impudique.net/2011/04/blackbook-de-nolhart-

Danielle Akakpo blog

Septembre 2011

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Un coup de blues? besoin de casser la morosité ambiante? Ne courez pas chez votre médecin. Foncez chez votre libraire eu précipitez-vous sur le Net sur le site des éditions Laura Mare et commandez Blackbook de Stéphane Nolhart.
Blackbook, le meilleur des antidépresseurs! Les effets secondaures, irrépressible hilarité et risque certain d'accoutumance, sont négligeables par rapport aux bienfaits que vous apporteront les aventures picaresques du nègre Etienne Darc,envoyé par son éditeur dans un coin perdu de montagne pour y écrire les mémoires d'une ancienne vedette de la chanson reconvertie dans la restauration. Un personnage truculent, la Vivianne, un dragon qui mène son monde à la baguette et en fera voir des vertes et des pas mûres à l'écrivain. Rien ne va comme il veut dans ce village enfoui sous la neige, même s'il trouve un peu de soutien auprès du compagnon de Vivianne, Marius-Charlemangne et d'Agnès, l'accorte serveuse.
Cerise sur le gâteau, la plume de Stéphane, trempée dans l'encre de la dérision la plus décalée, sait aussi se nourrir à celle de la sensibilité, de l'humour teinté de tendresse.
 
Blackbook ou les truibulations d'un Parisien dans un univers de fêlés: tout le monde aimera ce roman, sauf les coincés, les pisse-vinaigres, bien entendu.

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KARINOTRON

Par Koryphée 2011​

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Quand vous demandez à Stéphane Nolhart pourquoi il est devenu écrivain, il vous répond avec l'inénarrable humour qui le caractérise : "J'ai été contaminé par le virus de la littérature, et c'est tenace. ...Un écrivain qui ne vit que pour et par l'amour de la littérature.

Aussi au regard de la qualité de son écriture, de la haute exigence qu'il place en ses écrits, nous ne pouvons que nous féliciter qu'il ait contracté ce virus. Stéphane, ne vous soignez pas, ne changez rien surtout !

Et un Karinotron à l'image de l'écrivain...

 

1- Votre livre de chevet :

L’Equipe, tous les matins et Guerre et paix, sous le pied gauche de ma table de nuit qui est bancale.

 2- Votre façon d’écrire :

Je me mets derrière mon bureau, j’allume mon ordinateur et je me sers du clavier avec les doigts, c’est la meilleure des façons, il y a des statistiques là-dessus.

3 -Votre rapport aux lecteurs :

Ma mère ou ma sœur ?

4- Votre prochain livre ? 

Probablement un livre sur la théorie expérimentale du modèle atomique orbital ou une encyclique papale, j'hésite encore.

 

 

        Blackbook, coup de coeur fnac

TOUTE LA CULTURE.COM

Pascal Szulc - Salon de Paris 2011​,

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​Le printemps arrive avec les écrivains, leurs feuilles, les éditeurs, les diffuseurs papier ou numériques. Comme des araignées, les éditeurs notoires ont tissé des étagères dans des aires aménagées en supermarchés des librairies où les « têtes de gondole » viennent dédicacer, alignées et obéissantes, derrière des tables d'écolier, leurs ouvrages. Heureux les simples lecteurs qui réussissent à atteindre, livre collé au cœur, leur idole pour avoir leur nom manuscrit sur la deuxième de couv ou la page de garde. Entre les huit pattes de l'araignée, les petites abeilles et leurs ruches. Une Héloïse d'Ormesson qui ne cesse de grandir, un secteur bande dessinée en première place, un espace logiciel et ebooks sur une rampe de lancement mais mis à l'ouest du salon, en quarantaine ? Salon plein.

Le livre se porte bien, à en croire ce week-end de salon, les boulevards embouteillés et les files d'attente. De prime abord, la vente semble être l'objectif numéro un. Les libraires, peu présents, ne doivent pas les voir d'un bon œil. Mais, gros ou petit, éviter quarante pour cents de remise aux diffuseurs et libraires, ça ne se refuse pas. Oui, le salon donne bien le sentiment d'une libraire géante et de plus en plus mutimédia (un tiers des espaces).

 

Parmi les auteurs, il y a cet homme, blond, costume noir, élégant, parisien, écrivain et digne de l'être. Ecrivain, avec tout ce que cela induit : la lisibilité, le respect du lecteur, des sujets qui laissent prédisposer des qualités de grands biographes, et cette volonté touchante car mêlée de doutes. Et pourtant ! Et pourtant Stéphane Nolhart est un noble, un spécialiste des magazines littéraires, un rigoureux de l'écriture avec ses dictionnaires des synonymes, une syntaxe limpide et irréprochable, et ce goût, ce goût de la comédie d'une trop grande rareté. Il est vraisemblablement plus efficient d'écrire des pseudo poèmes kafakaïens que des farces, non vulgaires où les personnages sont bien sentis. Si Louis de Funès était encore de ce monde, il y a fort à parier que Nolhart serait son scénariste. Si Offenbach l'était également, Halévy aurait du souci à se faire car Stéphane Nolhart écrit de purs opéras bouffes, populaires et musicaux.

Un soir qui sentait l'ennui et le besoin de se parler entre « potes », notre écrivain et son frère d'armes, Harold C., font des tours de périphériques se plaignant du travail de « nègre d'écriture ». Après une dizaine de passages devant la porte de la Chapelle, Etienne Darc, était vivant, chaussures de ski aux pieds, perdu en pleine montagne sous la main de fer d'une ex star de la chanson, matrone de restaurants d'altitude voulant avoir son nom sur une couverture de livre en grosses lettres. Ainsi, naquit Blackbook.

Le biographe de talent écrit-il une autobiographie ? Il vous répondra que « non ». Etienne Darc a un corps, une pensée, des doutes, des envies de chair, une plume bien trempée et des besoins de gagner sa vie. Oui, mais jusqu'où ? Stéphane effleure le sujet car ce n'est ni un essai, ni un pamphlet. Il s'agit d'un roman dont l'humeur est toujours au sourire et le rythme admirablement bien tenu. Un roman de gare ? Pourquoi pas, notre écrivain est doué mais pas bégueule. Il en serait même plutôt fier, de voir, gare de Lyon, les voyageurs, chaussures de ski dans une main, sac sur le dos, son bouquin dans l'autre.

Nolhart met son réveil le plus souvent à trois heures du matin, écrit tôt et lentement. Un chapître, dans la plus pure tradition classique voit naître les quatre personnages essentiels, les lieux, les caractères, la situation. Une leçon littéraire vous dis-je et surtout pas un travail de nègre. Etienne Darc son héros en proie avec son ambition personnelle ne rêverait-il pas d'être « négrissime » pour enfin accepter sa situation, de la même façon qu'il aurait pu être « cascadeur pour Georges Clooney », ou gâte-sauce pour un grand chef français ? Certes, notre grand blond avec une chaussure de ski a de la bonne humeur à revendre et ce talent d'écrivain rare qui sait parler de situations souvent délicates, voire d'états d'âme avec une légèreté, celle de la comédie. Certes, un intellectuel un peu looser en pays savoyard, ambiance bronzé à la recherche d'un vrai et bon moreau de viande rouge dans le pays du reblochon permet toutes les facéties, mais comment ne pas être touché par ce Marius, mari d'une mégère digne de Shakespeare, possessive à l'ego démesuré qui quête, philosophe, la liberté de la route au volant d'un quinze tonnes ?

Blackbook, un épiphénomène, hilarant, Nolhartant, Nolhartisime dans le monde de l'édition tentaculaire des essais et des romans parisiens. Son éditrice, corse d'origine et stéphanoise d'adoption en a pris la démesure. Grand bien nous fasse e décalage du grand blond avec une chaussure de ski.

« Blackbook » de Stéphane Nolhart, Laura Mare éditions, 14 euros.

http://toutelaculture.com/2011/03/salon-du-livre-2011-le-grand-blond-avec-une-chaussure-de-ski/

 

 

 

 

 

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