Ils en parlent...
Merci à eux.
Tribulation d'une vie.
Avril 2014
Grande cape noire, longue faux à la main: voici l'image que nous avons de la Mort depuis des siècles. Et si nous nous étions fourvoyés depuis des siècles ? Car, dans son roman, Stéphane Nolhart, nous présente une Mort sous des traits humains, masculins. Et elle n'a pas la forme notre Mort, Catule de son prénom. Elle déprime parce nous, humains, nous ne reconnaissons pas son travail et privilégions la médecine, que nous couvrons de louanges. Pour qu'enfin nous réalisions l'importance de son labeur, Catule décide, tout comme nous en temps de revendications, de faire grève. La grève de la mort avec toutes les conséquences que cela peut entraîner.En apportant une version humaine et non dénuée de sentiments de la Mort, Stéphane Nolhart en fait un personnage attachant et touchant. Incroyable à dire mais au fil des pages et des chapitres, oui on aime la Mort. Plein d'humour et de sarcasme, Catule devient un peu le pote avec qui passer des soirées sympas. L'humour règne en maître dans se court roman (après la Mort bien sûr), ainsi la lecture des quelques 168 pages offre un moment de détente agréable sous fond d'une critique de la société aiguisée et subtile comme on les aime. Pour conclure, j'ai passé un bon petit moment avec ce roman/témoignage. Il m'a fait esquisser quelques sourires. L'idée originale est bien travaillée, tout particulièrement au niveau des différents personnages. Je conseille ce livre à qui veut un moment de détente sans tomber dans un humour facile et et populaire.
http://tribulationsdunevie.weebly.com/1/post/2014/05/in-fine-stphane-nolhart.html
Black Novel
Avril 2014
On démarre cette lecture sans trop savoir à quoi on a affaire. Et on se retrouve en face de Catule La Mort, une entité finalement très humaine qui en a marre d’être si mal considéré. Qu’on l’imagine homme ou femme, il (ou elle) demande une certaine forme de reconnaissance. Alors, pour faire entendre sa voix, elle décide de faire grève, un sport très national, qui va poser vite de nombreux problèmes.Imaginez qu’à partir de 80 ans, plus personne ne puisse mourir. Cela créé ce que les media, qui adorent mettre des étiquettes idiotes sur tout ce qui bouge, une catégorie de gens que l’on va surnommer Les Immourables. Et quand les vieux ne meurent plus, cela créé une crise économique … entre autres.Si le sujet et le début de ce roman peuvent étonner, je dois dire que, pour peu que l’on apprécie l’humour noir, ce roman est un régal, ne serait-ce que parce qu’il avance avec une logique incontournable. A partir d’un sujet original, l’auteur regarde tous les aspects de l’autre coté de la lorgnette. Et c’est un livre que ne renierait pas un Pierre Desproges, par exemple. Car le cynisme y côtoie joyeusement le burlesque voire l’absurde.Et tous les pays y passent, des Etats Unis avec la faillite des fonds de pension ou l’extrême orient, toutes les religions passent au crible. Cela permet au roman de toucher tous les travers de notre société, gentiment mais avec un ton acerbe fort jouissif … pour peu que l’on aime l’humour noir. Ça tombe bien, j’aime ! Je vous garantis que quand Catule fait appel à Maître Vergès pour gérer sa communication, cela vaut son pesant de cacahuètes.
!http://black-novel.over-blog.com/2014/04/in-fine-de-stephane-nolhart-rouge-sang-editions.html
Polars.etc
Avril 2014
Voilà un roman original et qui mérite qu'on s'y intéresse! L'auteur nous propose le témoignage de la mort en personne. Immersion donc dans le monde de Catule. On le découvre en pleine déprime. Il veut être aimé par les hommes et se met en grève. L'auteur a de l'idée, et une belle plume. Il joue avec les mots, les situations, et l'histoire. Catule est donc plutot branché et cruciverbiste. Son ennemi est le dieu de la médecine Asclépios... Quelles seront les retombées de la grève de Catule La Mort?? A vous de le découvrir!
En bref: +1 Polars.etc aime ça!
Note : 7.5/10
http://polars.etc.over-blog.com/2014/04/stephane-nolhart-in-fine.html
Passion Livre
Avril 2014
je vous recommande le livre de Stéphane Nolhart : "In Fine". Il nous présente la mort sous la forme d'un personnage réel: look sport-chic, fan des mots croisés, des Beatles, et complètement adepte de Facebook.Il jalouse la médecine qui récolte tous les lauriers alors que sans lui les médecins n’auraient plus personne à sauver…Il décide alors de nous montrer ce que le monde deviendrai si la mort décidait de se mettre en grève."Nous en étions au troisième mois de grève. Les magasins de pompes funèbres et leurs innombrables artisans sous-traitants commençaient à faire grise mine devant cette chute soudaine de chiffre d’affaires. Les fleuristes des entrées de cimetières bradaient leurs couronnes. Les conciles religieux se mirent à égrener nerveusement leur chapelet en murmurant que les voix du Seigneur étaient certes impénétrables, mais que le Très-Haut poussait le bouchon un peu loin La vie éternelle ne passait plus par les cases jugement dernier, résurrection ou réincarnation. Si laisser les vieux sur terre ad vitam aeternam sans les renvoyer jamais à la poussière était sa dernière lubie, ça allait provoquer un beau bordel. "
http://passion-livres.com/t6995-in-fine-de-stephane-nolhart
Le guide de la bonne litterature.
Avril 2014
Vous êtes-vous déjà imaginé à quoi ressemblerait le monde sans la mort ? Pompes funèbres en faillite, guerre de religions, armée de papys se bagarrant pour le même banc... Dans son livre "In Fine", Stéphane Nolhart aborde avec humour ce qu'il nomme "l'utilité universelle" de la mort. Et si on se mettait à apprécier la mort ? Un très bon livre que je recommande !
http://www.guidelecture.com/forum/forum_posts.asp?TID=573
Première
Forum. Avril 2014
Connaissez-vous Catule la mort ? Pas tel que l’on se l’imagine dans les livres de fiction, avec une cape et une faux, non, la mort dans toute sa modernité : look sport-chic, fan des mots croisés, des Beatles, et complètement adepte de Facebook. Son ennemi juré : Asclépios, le dieu de la médecine, qui récolte toute la gloire et les lauriers. Or sans la mort, les médecins n’auraient plus personne à sauver… Vous refusez toujours de reconnaitre l’utilité universelle de son travail ? Alors voyez ce que le monde devient lorsque la mort décide de se mettre en grève ! « In fine », de Stéphane Nolhart, un livre plein d’humour et de sarcasme qui aborde en filigrane de réels sujets de société (retraite, religion, système de santé…).
http://forum.fluctuat.net/livres/romans/lire-rire-mort-sujet_1477_1.htm
Garoupe ~ Lectures
Avril 2014
Cela fait une éternité qu’elle travaille, la Mort, humblement, professionnellement, avec application, à réguler la population mondiale, sans relâche, sans respect du repos dominical, et pourtant, l’Humanité, cette ingrate, la rejette… Alors la Mort décidé de se mettre en grève. De ce point de départ iconoclaste, Stéphane Nolhart tire un témoignage poignant et drôle qui en dit long sur les états d’âmes de la Mort, cette mal-aimée, en perpétuelle recherche de la reconnaissance qu’elle pense mériter. Mais cette soif d’amour et de reconnaissance, typiquement humaine, va fort logiquement transformer la Mort… l’humaniser, la rendre faible, maladive et… mais chut ! Nolhart, à travers un style enjoué, drôle, parfois fin, tantôt caustique et tantôt triste, et quelques excellentes trouvailles narratives (la résurrection de Maître Vergès en avocat publiciste de la Mort, les relations La Mort/Asclépios qui se livrent bataille à travers la médecine et le pouvoir de résurrection…), livre une production très agréable à lire et qui provoque quelques questionnements personnels quant à la perception de la vie, de la mort, de son rôle sociologique, à ce que serait notre société sans la mort et donc à notre rapport amour/haine que l’on a quand on y réfléchit de façon détachée ou quand on y est directement confronté. La mort n’est pas forcément une injustice… Je me suis bien amusé au long de ces 168 pages qui passent comme (et plus vite qu’) une lettre à la poste !
http://garoupe.wordpress.com/2014/04/24/in-fine-stephane-nolhart-service-de-presse/
Danielle.akakpo.over-blog.com
Avril 2014
IL faut avoir la culture, l'imagination, l'humour, en un mot la patte de Stéphane Nolhart pour s'attaquer ainsi au personnage de la Mort en nous le rendant sympathique. Il nous concocte en effet dans In fine le portrait d'un être moderne, élégant, fan de mots croisés, des Beatles et très attaché à sa page Facebook !Le roman débute sur un constat amer de la part de Catule la Mort: dans tous les médias, il n'y en a que pour Asclépios, Dieu de la médecine, et tous ses sbires médecins dont on vante les progrès. C'est agaçant, même rageant. Et lui alors? Il s'insurge et revendique sa part de célébrité. Ne parvenant pas à s'entendre avec son rival, il frappe un grand coup: il se met en grève...pour qu'on lui prête attention.Imaginez La Mort cessant brusquement toute activité, prioritairement en direction des octogénaires et nonagénaires. Une sacrée pagaille en perspective dans la société.Je n'en dirai pas plus sur la suite de l'intrigue, laissant au lecteur le plaisir de la découverte. Il appréciera l'écriture alerte de S. Nolhart, son imagination débordante, parfois délirante. Il aura souvent le sourire et même quelques fous rires. Ce qui ne l'empêchera pas de goûter, sous-jacente et pas le moins du monde ennuyeuse, la réflexion philosophique sur le monde d'aujourd'hui.